Selon le GIEC, l’irréversibilité du réchauffement climatique est imminente. Les régions polaires sont emblématiques de ce phénomène – deux fois plus rapide en Arctique et Antarctique que sous nos latitudes. Dans cette époque anxiogène, nous vivons à la fois la destruction de la planète et l’expansion de nouvelles technologies. Alors que se joue l’avenir de l’humanité, les technologies numériques – et en particulier l’intelligence artificielle – ne pourraient-elles pas nous aider à créer un futur désirable sur notre planète ?

En croisant les solutions proposées par la science et l’intelligence artificielle, le cycle multimédia Hot Future – au titre ambigu (futur brûlant / avenir radieux) – vise à retrouver l’espoir d’un futur désirable. Pour célébrer en 2025 les 30 ans de la première COP, les 20 ans du protocole de Kyoto et les 10 ans de l’accord de Paris, ce cycle propose de créer de nouveaux récits du réchauffement climatique. Il permet de s’immerger à la fois dans les données scientifiques les plus récentes (rapports du GIEC,  images de la NASA) et dans la réalité sensorielle des régions polaires (sons enregistrés par Agathe Simon en Antarctique et en Arctique) via une situation inédite.

Le cycle multimédia Hot Future inclut :

1. Un spectacle pour trois interprètes, création sonore et vidéo – avec ensemble vocal ou instrumental en option. Fondé sur des enregistrements de terrain d’Agathe Simon (grenouilles d’Amazonie, glaces d’Antarctique, insectes d’Inde), ce spectacle rend hommage à un monde déjà disparu (celui des espèces végétales et animales qui ont succombé au réchauffement climatique) et vise à inspirer des actions positives.

2. Une vidéo de fiction spéculative qui montre notre présent vu depuis le futur, en combinant les voix des jeunes générations et de l’intelligence artificielle, des images de la NASA et des sons des régions polaires enregistrées par Agathe Simon.

3. La performance Les Voix non-humaines. Dans un contexte d’urgence climatique, Agathe Simon demande à une intelligence artificielle de traduire les voix de non-humains (glace, plantes, animaux) qu’elle a enregistrés en Antarctique, Arctique, Amazonie et Afrique.